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Séneçon de Jacob, attention, danger!


En Bretagne, après le décès d’un cheval, les vétérinaires soupçonnent un empoisonnement au Séneçon de Jacob. Une fleur présente dans les pâtures dont il faut se méfier. Un vétérinaire nous en parle.


Séneçon de Jacob, attention, danger!

Il est jaune et joli mais il est fatal pour les chevaux. Le Séneçon de Jacob aurait fait une nouvelle victime dans les Côtes d’Armor. La fleur serait à l’origine du décès d’un cheval dans le département, a annoncé Ouest France. Très répandu dans les prairies et sur les bords de route, le Séneçon de Jacob est redouté par les cavaliers. Le quotidien rapporte les propos des propriétaires du cheval : « ‘Il est mort en deux jours. En rentrant de vacances, c’est dur’, témoigne Chloé Balan, la maman choquée par la disparition de l’équidé que toute la famille montait en loisirs. ‘Nous avions fait une randonnée en juin, il était en pleine forme.’ ». Selon les explications fournies par Ouest France, le cheval a souffert avant de mourir. « Tête baissée, il titubait … Il est tombé dans une douve. La mort était irréversible. Il a fallu l’euthanasier, il souffrait trop », explique la propriétaire au journal.

Même si le Séneçon de Jacob semble être la cause du décès du cheval, rien n’est certain. Une biopsie sera nécessaire pour confirmer ou non cette hypothèse. Cette plante, à l’apparence innocente, n’attire en général pas les chevaux. « Elle n’est pas appétante pour eux », précise Patrick Loiret, vétérinaire. « En général, ils la mangent quand ils n’ont rien d’autre de bon dans la pâture même si certains l’ingurgitent sans que l’on comprenne pourquoi ». Une fois la plante ingérée, l’intoxication se manifeste sous différentes formes mais la plupart du temps, « il s’agit de symptômes nerveux », précise le vétérinaire. « Par exemple, le cheval place ses fesses ou sa tête vers le mur ou il tourne en rond ». La plante s’en prend au foie en provoquant une insuffisance hépatique. Les chances de survie d’un cheval sont environ de 50 %. Pour réduire les risques, une seule solution : « inspecter les prairies et arracher la plante ». Prudence donc. Pensez à surveiller les prés pour le bien-être de vos compagnons !